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18 avril 2009

. e n v i e .

C'est toujours comme ça. Cette sensation si familière : j'ai soudain soif d'écrire. Comme un manque qu'il faut combler, mais ce n'est pas brutal, ni violent. Non c'est doux et spontané. Ça explose comme une bulle de savon sous mes côtes.

J'ai mille sujets à aborder, mais je ne sais pas lequel choisir. J'hésite, c'est un choix difficile, car je ne dois pas traité d'un sujet futile, puisque si je le traite, il prendra une importance considérable étant donné que je me donnerai la peine d'y réfléchir dans son ensemble et sa globalité. Quand je ne sais pas, j'allume une cigarette.

J'écoute Björk, qui demande mille fois "Où est la ligne avec toi ?" en à peine cinq minutes. C'est si rassurant de se savoir dans une maison où chacun est occupé à dormir, consciencieusement. Savoir que derrière cette porte, tout est sombre et endormis dans un silence qui semble évident à une heure si tardive.

Il y a un proverbe qui dit "Quand nous sommes oubliés, nous cessons d'exister" et je crois que c'est totalement faux. Je me refuse à parler de mes relations avec les gens ici, car elles sont tout ce qu'il y a de plus faux et de plus influençables dans une vie. Nous devrions tous vivre seuls, coupés de tout contact avec le monde extérieur, car il nous pollue. Les autres nous souillent. Notre âme n'est pure que lorsqu'elle nous appartient pleinement.

Cette musique qui commence m'ôte tous les doutes. Cette introduction, ces sons qui montent, qui descendent, qui contrôle ma respiration, cette voix, qui s'imbibe dans les pores de ma peau, qui fait résolument parti de ma vie. Je dois m'acheter un carnet pour la Crête, ça me semble obligatoire.
J'écrirai des choses comme "Aujourd'hui nous avons pris le bateau. Aucun de nous trois ne parlaient, nous étions bien, nous savions que chacun de nous étaient bien. Nous savions que ma mère avait peur, que mon père était heureux et que moi, moi je pensais. La coque de notre barque frappait contre les vagues, la terre était visible, mais si loin, c'était à vous faire tourner la tête, toute cette masse d'eau que nous, petits hommes, sommes incapables de contrôler." Et puis il y aurait une aquarelle très vaporeuse juste en dessous.
Oui, j'imagine très bien ces vacances. Je ne sais pas si nous ferons du bateau, mais en tout cas, je sais que nous serons bien, que ma mère aura peur, que mon père sera heureux et que je penserais. En bateau, en voiture, autour de la piscine, dans les chambres de notre appartement, ça sera toujours pareil.

 

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Commentaires
R
Pour résumer, Voltaire pensait que l'homme état bon par nature mais était ensuite perverti par la société. <br /> Toutes les relations ne sont pas malsaines, ou alors si elles le sont vraiment, il faut changer d'entourage amical ! Pourquoi cette réflexion ?
R
tu as peut être trop lu Voltaire ! Je pense l'inverse, c'est avec les relations que l'on se construit. Un être humain seul trop lgtps déprime.
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