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20 mai 2009

. s e a s i d e .

J'allume une cigarette pour fêter cette note.

Il n'y a pas d'explication à mon départ, ni à mon absence, ni à mon retour. Je ne sais pas trop quoi écrire, mais il est o3:15 du matin, et c'est à cette heure-ci que j'écris, quand la maison est plongé dans le sommeil, l'obscurité, le repos. Et moi je suis là, les touches du clavier font plus de bruit que la musique, j'ai des fourmis dans les jambes et peur que mon père se lève et me surprenne.

Quels moments méritent d'être relatés, depuis que je suis partie ? Peut-être cette après-midi avec M. ? Oui, sûrement.
Nous étions au square, allongées dans la verdure. J'avais prévu une bouteille de grenadine, une de Raki, des enceintes, mon Ipod, et une nappe en osier pour s'allonger dessus. Nous avons bu jusqu'a être soules en pleine après-midi, quand le soleil tapait si fort qu'il nous imposé de déménagées à l'ombre. Nous décidons d'aller manger une pizza, dans ce petit restau qui vient d'ouvrir et où ni elle ni moi n'avons jamais mis les pieds. Je monte sur son porte-bagage, elle peine à me porter jusqu'a la rue commercante. Nous arrivons devant le lieu-dit, nous commandons et entrons dans la salle de reception, on s'assoie. C'était si étrange de se retrouver dans un lieu inconnue alors que nous étions venue ici de nous-même, sans n'avoir jamais vu la couleur des murs. Elle me regarde, nous équarquillons les yeux, je sais qu'elle se fait la même remarque que moi.

Et puis il y a eu ce festival. C'est fou comme il est facile de perre la notion des quantités dans une telle ambiance. Un carton, deux, trois, une goutte ? Quel importance ça fait ? Est ce que c'est dangereux ? Je ne sais plus, j'avale, je gobe, je sniff, je fume à outrance. Je perds mon briquet, je vois un scooter dans la foret à la place d'un banc, je rencontre un skizophèrene de 22 ans fan de pierres précieuse, je recontre un amateur des fables de la fontaine, je rencontre un futur tatoueur. Je me balade dans les allées verte sans sacs, les mains dans les poches. Nous habitons là depuis toujorus et tout ces gens sont mes voisins. Mon sac est mon habitat qui est ma tente, qui est celle de tout le monde présent. Derrière la forêt d'arbre rangés, les ombres des camions, des enceintes, des bache's, des chaises longues, des voitures se profilent en ombre chinoises. Il suffit de tendre l'oreille pour s'apercevoir que la fête ne s'arrête absolument jamais. Les gens se parlent, communiquent, rient, mangent, boivent, sniffent ensemble, et tout ça est très beau malgré la saleté de ce qui tourne ici. Suis-je ici ?

Je ne sais plus respirer.

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